Auteur : Lauren Oliver
Edition : Hachette
Collection : BlackMoon

Un roman dystopique présenté comme un très bon livre mais qui m'a laissé sur ma faim. Le monde crée par Lauren Oliver est bien conçu, plein de détails qui marquent le lecteur et l'idée de départ est originale. Comment concevoir un monde où l'amour n'existe pas ? Où l'amour est un virus qu'il faut éradiquer car à l'origine de tous les maux des hommes ? Les parents n'aiment pas leur enfants, les adultes ressemblent à des zombies, les seuls qui paraissent heureux de vivre sont les adolescent pas encore opérés. Ce monde fait peur et c'est tant mieux !
Mais le roman est lent, long à démarrer. Léna est pleine de peur, dévorée par l’appréhension, engluée dans des lois et des contraintes imposés par le système dans lequel elle vit. Elle met beaucoup de temps à évoluer, même après sa rencontre avec Alex. Leur histoire d'amour, destinée à de jeunes lecteurs, est mièvre et sans surprise.
Même si le rythme s'accélère au fil des pages, pas d'émerveillement. Ce type de roman est du déjà-vu. Uglies de Scott Westerfeld et Promise d'Ally Condie, entre autres, sont construits sur le même schéma : un gouvernement qui contrôle tout, des rebelles, une histoire d'amour vouée à l’échec, la fuite de l’héroïne. J'attendais autre chose. Même la fin qui est menée tambour battant ne m'a pas surprise tellement elle ressemble aux romans précités. Bien sûr tout est fait pour accrocher le lecteur et le fidéliser. Le tome 2 est écrit et attendu par les fans. Je me laisserai peut être tenter, si la bibliothèque du coin l'a à disposition...
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